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interview - portrait
© Maxime Le Phif
Publiée le 05 mars 2025
Vincent Lemoine est un joueur français de Football américain évoluant dans le club parisien des "Musketeers".
Mais il est aussi un joueur de Flag football au sein des "Juggernautes de Paris" & de l'Équipe de France.
Pour 1MÊTRE90, Vincent a accepté de se confier sur son parcours, au travers du vécu de sa grande taille : 1m90.
Retour sur son enfance, sur sa rencontre avec ses deux 'sports-passions' qu'il concilie avec son métier d'ingénieur.
Confidences également sur la gestion de son emploi du temps, ses motivations et ses activités en dehors des terrains !
«
© Vincent Lemoine
Dès que le Flag football a été annoncé aux Jeux Olympiques de 2028, je me suis mis cet objectif en tête.
Je me suis dit que tout ce que j’avais fait jusqu’à présent, travailler dur, j'allais devoir récidiver pour être prêt pour dans trois ans, pour passer les sélections, décrocher ma place en Équipe de France, puis jouer les qualifications et vivre les Jeux. (...)
2028, oui, c'est mon objectif. Ma préparation a déjà débuté.
»
© Vincent Lemoine
Quel enfant étais-tu :
à l'école, quels étaient tes jeux ? …
Vincent Lemoine : « À l'école, j'étais un bon élève, studieux, assis au 1er rang, assez timide. À la récré, je jouais aux cartes Pokémon avec les copains et au foot, j'adorais les sports d'équipes. En dehors, je jouais également au foot en club. Mes parents m'ont fait pratiquer différents sports : j'ai fait du cross, du ping-pong et du volleyball aussi. Quel que soit le sport, je les ai tous pratiqué par plaisir, mais avec un esprit de compétition permanent. Il fallait que je me donne à 100%. Je voulais être le meilleur. J'ai aussi longtemps fait du tennis ; je m'étais imaginé aller loin dans ce sport, mais j'ai arrêté car je perdais beaucoup de matchs et cela me frustrait. Mentalement, je n'étais pas prêt. Le sport a été assez tôt une manière de me canaliser, mais aussi de me libérer, d'apprendre à tout relâcher. »
Quels étaient tes rêves ?
Quel métier t'intéressait ?
Vincent Lemoine : « Mes parents m'ont recommandé de faire des études, encouragé à avoir des diplômes. Enfant, je m'imaginais devenir militaire comme mon père. Devenir pilote était mon rêve, mais ma vue ne m'a pas permis de suivre cette voie. Alors, comme je suis passionné d'aviation, j'ai fait des études pour devenir ingénieur en aéronautique. Il n'avait jamais été question pour moi de faire une carrière sportive à 100%. Je n’ai d'ailleurs aucun diplôme dans les métiers du sport, je ne suis pas passé par un CREPS ni un Pôle, je n'ai pas fait STAPS. Tout ce qui est nutrition, musculation, stratégie de récupération, préparation mentale, etc, je l'ai appris par moi-même et au fil de mes rencontres en échangeant avec des copains, des professionnels (kinésithérapeute, ostéopathe, diététitien, etc.), et des co-équipiers qui eux ont fait ce type d'études. »
À quel âge as-tu pris conscience
de ta taille ?
Vincent Lemoine : « J'ai grandi en continu, je n'ai pas eu de pic soudain de croissance. J'ai toujours été au-dessus de la taille moyenne des autres enfants, toujours au-dessus des copains ! J'étais content d'être plus grand que les autres, je n'ai pas eu trop de remarques d'ailleurs. Oui, je vivais bien d'être le plus grand. Par-contre, je me souviens que je ne voulais pas devenir aussi grand que mon père ; il mesure 2m00. Mon frère 1m87 et ma sœur 1m81. Nous sommes une famille de grands ! Je voyais ma taille comme une bonne chose, surtout en sport : au tennis, quand je courais, j'avais une plus grande foulée, je pouvais aller chercher la balle plus loin ; au football, je faisais de belles têtes ; je me démarquais ! C'est surtout le fait d'être assez fin qui m'embêtait réellement. Plus jeune, j'étais gêné par mon poids, mais aujourd'hui, ma morphologie est un avantage par rapport à d'autres joueurs. »
© Maxime Le Pihif
Peux-tu nous parler de ta rencontre
avec le Football américain ?
Vincent Lemoine : « J'ai découvert le Foot américain à 18 ans, à Tampa Bay en Floride. Mon père était militaire et nous y avons habité avec ma famille. Mon petit frère, Nicolas, pratiquait le Foot US dans son lycée. Tous les vendredis soir, on allait assister à ses matchs. Je suis ainsi devenu fan de ce sport et aussi très admiratif de ce qu'il faisait. Le voir jouer me donnait envie d'essayer, mais d'y jouer plus par plaisir que pour performer car je jugeais le niveau de jeu de mon frère inatteignable pour moi !
De retour en France en 2011, j'ai débuté le Football américain aux Dragons de Paris. J'ai ressenti l'envie forte de gravir un à un les échelons, de m'investir de plus en plus. Je suis parti de rien : de la Division 4 j'ai atteint la Division 3, puis la 2 et enfin la 1 en 2022. »
Et tu as débuté à 20 ans au poste de 'Quart arrière',
à 25 tu es passé 'Receveur'
et à 30 tu es devenu 'Défenseur'.
Pour quelles raisons ces changements de postes ?
Était-ce lié à l'évolution de ton jeu
ou de ton physique ? ...
Vincent Lemoine : « J'ai débuté QB pour lancer des ballons à mon frère qui était receveur, on avait une bonne connexion. Puis au bout de quelques années, j'ai décidé de passer Receveur parce que je ne prenais plus autant de plaisir et j'avais besoin de courir et de me défouler sur le terrain.
Je suis arrivé en défense par hasard, et opportunité. Lors d'un tournoi de Flag, il manquait de joueurs en défense et je me suis proposé. Je n'étais pas mauvais et j'y prenais du plaisir. J'ai été repéré par les coachs Équipe de France Flag lors de la Coupe de France, puis par un coach de Football Américain lors d'un stage. Au final, aujourd'hui, j'aime beaucoup jouer en défense. À mes débuts, je n'y aurais pas songé une seconde avec ma morpho. Lors de mes premiers essais, j'étais mal à l'aise, mais finalement aujourd'hui j'adore vraiment jouer en défense. » (sourire)
En 2013, tu pratiquais depuis
deux ans le Football américain
quand tu t'es lancé dans l'aventure
du Flag Football…
Peux-tu nous en dire plus ?
Vincent Lemoine : « J'ai découvert le Flag Football à l'occasion d'un tournoi organisé par les Dragons de Paris où je pratiquais le Foot Américain et, j'ai accroché tout de suite ! Depuis, je n'ai jamais arrêté. En 2019, pendant la Coupe de France de Flag football, j'ai été repéré par le coach de l'Équipe de France pour participer aux sélections. Je me suis donné les moyens d'y arriver, j'ai eu la chance d'être retenu et de pouvoir vivre ma première expérience avec l'Équipe de France en 2021, lors des Championnats du monde à Jérusalem où nous avons fini 5ème ! »
En 2022, on revient au Football américain, tu as intégré la franchise des 'Paris Musketeers' ...
Vincent Lemoine : « Oui, les 'Musketeers' ont été créé en septembre 2022, j'ai intégré l'équipe en décembre. C'est une belle opportunité de jouer dans la première équipe professionnelle en France. Nous participons à L’European League of Football (ELF), le championnat professionnel de football américain en Europe ! »
Concernant le fait d'être un joueur de grande taille, au Foot Américain comme au Flag football,
quels sont les avantages ou les inconvénients que tu rencontres ? …
Vincent Lemoine : « Une morphologie comme la mienne est un atout pour le Flag notamment en défense car on a une plus grande allonge avec les bras et on couvre un plus grand espace sur le terrain. En revanche, je dois travailler davantage mon agilité et ma rapidité dans les déplacements.
Pour le Foot américain, tous les profils ont leur place. C'est une des singularités de ce sport : grand, petit, élancé, costaud, lourd, on a besoin de tous les gabarits.
Être grand est un avantage à mon poste. Par-contre, je dois veiller à rester musclé pour encaisser les coups. Prendre de la masse est mon principal défi par rapport à ma morphologie. »
Le fait d'avoir pratiquer d'autres
sports plus jeune t'a-t-il permis d'exploiter des techniques ou d'autres acquis obtenus en tenant compte de
ta taille ?
Vincent Lemoine : « Mes années de tennis m'ont appris à travailler l'amplitude de mes bras et à réaliser des changements de direction rapides. Comme mon centre de gravité est haut, je dois me baisser plus donc j'ai appris à mieux fléchir mes jambes. Aujourd'hui, cela m'aide dans mes déplacements et à être en mesure de rester bas en continu pour défendre ma zone, en situation d'homme à homme. Sinon, mon expérience du football traditionnel m'a permis d'apprendre, à force de faire des têtes dans les corners pour marquer des buts, à bien sauter et à jouer de mon explosivité.
L'avantage de pratiquer différents sports est que tu apprends à ton corps à s'entraîner différemment.
Courir au foot pendant 90 minutes, c'est bon pour le cardio ; le fait de jouer en équipe t'apprend aussi à enchaîner différentes actions … Au tennis, tu es solitaire sur le terrain, c'est bon pour forger son mental, tu es seul face à toi même, perdre un point peut te faire perdre ta concentration. La pratique du trail m'a aussi permis de varier la technicité de mes appuis, par exemple. Je conseille de tester un max de sports et de ne pas restreindre dans ses choix.
(il réfléchit)
Mais en plus du sport, même mes études au lycée et en école d'ingénieur, m'ont appris la rigueur et la méthode ! (rires) Quand j'avais des travaux à rendre, je devais m'investir à fond dans ce que je faisais, et savoir rester focalisé, concentré dessus. Ce savoir m'aide aussi à appréhender mon sport et mes entraînements...
Le calcul de l’énergie de la masse et de la vitesse, aussi je m'en suis servi dans mes analyses de Foot américain ! » (rires)
En tant que spectateur· trice,
il est assez difficile de se représenter
tout l'investissement qui mène au
haut niveau, peux-tu nous en dire un
peu plus sur ta routine
d'entraînement ?
Vincent Lemoine : « Les cinq jours de la semaine, on va dire de 09h à 18h, je suis au bureau en tant qu'ingénieur. Je me cale trois à quatre séances de musculation les matins avant d'aller travailler ou entre midi et deux heures. Les weekends sont dédiés aux compétitions. Concernant les séances d'entraînement, je pratique le Foot américain à raison de deux fois par semaine, les lundis et jeudis en soirée. Pour le Flag, c'est une fois par semaine, les mardis soir, et certains weekends quand il n'y a pas de matchs de prévus.
Les sacrifices que je fais sont les absences de sorties, par exemple, mais c'est un choix. Des soirées, si j'en loupe, je me dis qu'il y en aura d'autres… Je me rattraperais bien plus tard, tant pis. Étudiant, le sport, le Football américain et mes études étaient déjà mes priorités. Aujourd'hui, elles restent les mêmes, mon métier d'ingénieur, le Football américain et le Flag football. »
Entre ces deux pratiques sportives,
ce doit être un casse-tête au niveau
de ton agenda pour jouer les
compétitions, non ?
Vincent Lemoine : « Oui, ça arrive régulièrement de devoir jongler entre mes deux sports. Quand des matchs sont prévus les mêmes weekends, cela fait l'objet de discussion avec mes clubs respectifs. Le choix de jouer telle ou telle compétition est souvent difficile, alors on priorise mes sélections en fonction des enjeux. Avec mes différents coachs, on essaie de trouver les meilleurs compromis, pour eux, pour moi et pour les équipes. »
Et dans ce rythme de vie soutenu,
qu'est-ce qui te remet sur les rails,
qui te rappelle pourquoi tu as choisi
d'être là, les jours où tu n'es pas trop
motivé ?
Vincent Lemoine : « C'est sûr, qu'il y a des jours où c'est plus difficile que d'autres d'avoir envie : quand il pleut ou qu'il il fait froid et qu'il faut se rendre à l'entraînement, …
Ce qui me motive, c'est de mettre mon équipement, enfiler les crampons,... Le maillot est ce qui me fait passer à un autre état d'esprit, à une autre mentalité. J'ai toujours été quelqu'un de plutôt réservé, mettre l'équipement me transforme en quelqu'un de conquérant, de compétiteur. Quand j'enfile mon armure [mon équipement], je deviens un joueur ! Sur le terrain, je me sens à l'aise, je sais que je suis au bon endroit, dans ma zone de confort où je suis performant.
Et puis, quand il s'agit des séances de musculation, on ne peut pas se dire qu'on va les reporter au lendemain, sinon on perd les acquis, on gaspille le travail réalisé. Alors, même si je ne suis pas motivé à faire mes exos, je pense à la fin de la séance et au fait que je prends de l'avance sur mes adversaires ! » (rires)
Est-ce que dans tes sports ou dans
d'autres, il y a des athlètes qui
t'inspirent ?
Vincent Lemoine : « Je n'ai pas de noms en particulier qui me viennent. Mais je regarde beaucoup de documentaires sur les athlètes de haut niveau, sur leur préparation physique et mentale, sur leur nutrition. L'aspect extra sportif m'intéresse beaucoup. Je n'ai pas de modèle à citer dans mes sports, mais dans des sports similaires ou des sports que j'ai pratiqués, oui, des Nadal, des Djokovic, … Les pratiques utilisées pour préparer leurs matchs m'intéressent. J'essaie de puiser dans différents sports des techniques pour augmenter mes propres compétences, trouver des armes qui me parlent et me conviennent. »
© FFAA
Au regard de ton parcours,
aurais-tu un sentiment de fierté
ou d'accomplissement
à nous partager ? …
Vincent Lemoine : « Comme beaucoup, j'ai regardé les Jeux Olympiques de Paris 2024 et, pour moi, pouvoir représenter la France, je vois cela comme quelque chose de sacrée : la fierté de représenter son pays. Au regard de mon parcours, l'évènement qui m'a le plus marqué, c'est ma première sélection en 2021 pour jouer en Équipe de France, recevoir mon maillot et jouer un Championnat du Monde ! Porter le maillot 'France', c'est une grande fierté car on travaille dur pour en faire partie.
Mon sentiment d'accomplissement, ça a été de jouer pour mon pays quand j'ai été sélectionné en 2022 pour les World Games aux États-Unis et en 2024 pour la Coupe de Monde.
Pour autant, je sais que faire partie de l'Équipe de France n'est pas quelque chose d'acquis. Je suis un compétiteur, je ne suis jamais satisfait, je veux toujours aller chercher plus loin, c'est mon moteur alors j'aimerais à nouveau avoir cet honneur de représenter la France dans les années qui viennent. »
Le Flag football sera pour la première
fois présent aux prochains
Jeux Olympiques d'été,
à Los Angeles.
Tu penses à 2028 ?
Vincent Lemoine : « Oui, dès que le Flag football a été annoncé aux Jeux Olympiques de 2028, je me suis mis cet objectif en tête. Je me suis dit que tout ce que j’avais fait jusqu’à présent, travailler dur, j'allais devoir récidiver pour être prêt pour dans trois ans, pour passer les sélections, décrocher ma place en Équipe de France, puis jouer les qualifications et vivre les Jeux.
Entre mes premiers pas en Équipe de France en 2021 et aujourd'hui, j'ai muri, j'ai appris à mieux gérer mon mental, mon alimentation, à travailler mon physique, je me sais plus accompli en tant qu'athlète. Les sacrifices, je suis prêt à faire encore plus, prêt à capitaliser pour aller le plus loin possible et y parvenir.
2028, oui, c'est mon objectif. Ma préparation a déjà débuté. »
© Vincent Lemoine
Que fais-tu de tes temps libres ?
On imagine que tu ne joues pas
au foot avec les copains…
Quels sont tes loisirs ?
Vincent Lemoine : « Les jours off, comme en vacances, si, il m'arrive de pratiquer d'autres sports, mais par plaisir, pas pour la performance. Je joue au golf, je fais du ski … Avant de partir, les coachs me rappellent bien-entendu de faire attention, mais tout comme eux, je n’ai pas envie de me blesser ! Après ils ne peuvent pas m'interdire mes loisirs, ils font partie de mon équilibre. J'aime marcher en extérieur, randonner en montagne, faire du trail … J'habite à Paris, je mène au quotidien un rythme effréné, il y a toujours du monde dans les transports, etc. J'ai besoin d'être seul en pleine nature. Après, je n'oublie pas qu'il faut aussi savoir optimiser les jours de récupération pour être performant. Je passe aussi du temps avec mes amis ou à jouer aux jeux vidéo… »
Tu fais de nombreux déplacements,
as-tu des astuces ou une routine
dédiée à ton confort ?
Vincent Lemoine : « Non, je n'ai rien de particulier, si ce n'est dans les trajets en train, comme en avion, je me lève régulièrement pour marcher et comme je ressens assez vite des tensions en bas du dos, je fais des étirements. En salle de sport, j'insiste sur le travail de ma mobilité car même au bureau, derrière mon écran, je suis trop rigide à force de rester assis. C'est vraiment le truc le plus important je trouve; de travailler sa mobilité, sa souplesse, ce sont des exercices souvent négligés. »
Tu trouves également le temps
de coacher des jeunes
au Flag football ?!…
Vincent Lemoine : « Oui, c'est une activité plaisir que je fais depuis plusieurs années. J'ai entraîné les Équipes de France jeunes (catégories moins de 13 ans, moins de 15 et moins de 17). C'est aussi un avantage pour la Ligue d'avoir des gens pour former les jeunes ; ils sont le futur des Équipes de France, il faut investir sur eux.
Quel que soit le sport d'ailleurs, il y a toujours un intérêt à transmettre aux jeunes. J'ai aussi coaché l'Équipe de France féminine. Je suis content de transmettre, de donner un coup de main au développement du Flag. »
Et lors de tes coachings,
il doit y avoir des moments savoureux,
des remarques certainement
surprenantes, non ?
Vincent Lemoine (rires) : « Ah oui ! Surprenantes oui... Tant par leur candeur que par la pertinence de leurs remarques. J’ai commencé à 18 ans, c'est tard par rapport à eux qui ont 13-14 ans. Des fois, c'est marrant, ils te font des réflexions … Il y en a qui ont déjà deux années de pratique derrière eux et c'est intéressant de recevoir en retour leurs visions du jeu, leurs analyses.
Les jeunes de l'Équipe de France ont joué une Coupe d’Europe Jeunes, les filles, quant à elles, ont une expérience en NFL U14 à Londres, sur un terrain pro !...
Ces jeunes ont vécu des expériences incroyables que moi je n'ai pas vécues à leur âge. Ils te posent des questions, ouvrent des discussions, assez désarmantes des fois, mais c'est un vrai plaisir !
C'est aussi motivant pour moi, j'aime bien me faire challenger ! Les avoir en face et échanger avec eux, il y a un vrai intérêt à partager. Et il y a vraiment du répondant ! Hum... » (rires)
Football américain & Flag football, Vincent publie régulièrement ses moments de vie pro sur son compte Instagram.
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© Paris Musketeers
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remerciements
Merci, Vincent, d'avoir accepté cette interview 😉
1MÊTRE90 remercie sincèrement la Fédération Française de Football Américain et de Flag Football (https://www.fffa.org/actualites/) pour cette mise en relation et les photographies confiées de Vincent.
1MÊTRE90 remercie également les Paris Musketeers (https://www.parismusketeers.com/) et le photographe Maxime LePihif (https://www.maximelepihif.com/).
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